A Historical Heritage of Marseille

VIOLENCE DOMESTICATION


From Ray Grassi and Marcel Cerdan to Mehdi Sahnoune, Marseille has always been a stronghold of boxing. Boxing is a sport of ambivalence, balancing order and chaos. Strict rules and a sporting ethic frame the violence of hooks and uppercuts. The discipline draws on a long history of ritualized confrontations, from Greek wrestling to today—a necessary domestication of violence.

Bruno Surace, twice French champion and once European champion, embodies this legacy of combat sports. With his massive physique and a face seemingly sculpted in a craftsman’s workshop, he stands as a figure in this rich history. His practice is both competitive and deeply ritualistic, offering a source of imagery. The ring entrance, the ring exit, the imposing championship belts—all these elements contribute to building a visual universe passed down from gym to gym, from era to era.

Bruno Surace has been collaborating with Southway Studio and Emmanuelle Luciani since 2024. This partnership stems from their shared interest in the history of boxing, its aesthetics, and its cultural significance, aligning with the studio’s and Luciani’s exploration of the intersection of art and sport.

Together, they bridge the gap between art and boxing, notably through the 2024 performance Bella’s Inferno. This comprehensive visual universe gives rise to performance-fights, living tableaux, and conferences exploring the connections between boxing and popular culture. Blending references from competitive boxing to the imagery of Street Fighter and the societal importance of combat sports, Southway Studio and Emmanuelle Luciani position Bruno Surace as the face of their research at the crossroads of art and sport.

Ils contribuent à dresser des ponts entre art et boxe, notamment pour la performance « Bella’s Inferno » (2024). De cet univers visuel global naissent performances-combats, tableaux vivants et conférences sur les interactions entre le noble art et la culture populaire. Mêlant les références, de la boxe de compétition aux imaginaires de Street Fighter en passant par l’importance sociétale des sports de combat, Southway Studio et Emmanuelle Luciani font de Bruno Surace l’égérie de leurs recherches entre art et sport.

De Ray Grassi et Marcel Cerdan à Mehdi Sahnoune, Marseille est une terre de boxe. La boxe est un sport d’ambivalence, entre ordre et chaos. Des règles strictes et une éthique sportive encadrent la violence des crochets et des uppercuts. La discipline découle d’une longue histoire d’affrontements ritualisés depuis la lutte grecque, en somme, d’une nécessaire domestication de la violence.

Bruno Surace, deux fois champion de France, une fois champion d’Europe, son physique massif, son visage comme taillé dans un atelier de sculpteurs, s’inscrit dans cette longue histoire des sports de combat. Sa pratique est sportive et compétitive, elle est aussi source de rituel et d’images. L’entrée de ring, la sortie de ring, les impressionnantes ceintures de Champion, tous ces éléments concourent à l’édification d’un univers visuel qui se transmet de salle en salle, d’époque en d’époque.

Bruno Surace collabore avec Southway Studio et Emmanuelle Luciani depuis 2024. Cette rencontre repose sur ces intérêts partagés pour l’histoire de la boxe, son esthétique et son importance culturelle, et s’inscrit dans les recherches du studio et d’Emmanuelle Luciani pour leur cycle art et sport.

 

 

Bruno Surace

Victoire de Bruno par KO contre Munguia (deuxième mondial de sa catégorie)


“D'un seul coup de poing, un boxeur de l’ombre marseillais a fait savoir au monde entier qui il était.” — Boxing Insider

Bruno Surace est né en 1998 à Marseille de Pascal et Nora, respectivement natifs de Calabre et du Maroc. Dès l’âge de trois ans son père l’entraîne aux rudiments de la boxe anglaise aux côtés de sa soeur aînée, Teresa. Pressentant, et constatant chez Bruno un grand potentiel pour le noble art, Pascal le met à l’entraînement dans la salle Marcel Cerdan, boulevard de la Corderie, lieu mythique inauguré par le champion en personne en 1945 et décoré des souvenirs d’anciens compétiteurs. À partir de ses 8 ans et sous l’égide de Fernand Léonetti dit « Souris », Bruno gagne tous ses combats en boxe éducative.

Déjà technique et tactique à l’aube de son adolescence, il renforce ces qualités innées auprès de Samuel Florimond aux Pennes-Mirabeau. Il trouve à 14 ans celui qui est encore son entraîner, Murad Haddu, dit « Kayzer », choisi afin de lui inculquer force et endurance physique et mentale et de commencer la compétition.

En parallèle de ce parcours sportif commencé très jeune, Bruno réussi à l’école, puis obtient une licence en droit et un master en droit des affaires et management sportif. Il devient le plus jeune boxeur professionnel à ses 18 ans. Il devient en janvier et mai 2021, à 23 ans, double champion de France contre Diego Nacho puis Mehdi Madani. Il ensuite sacré champion d’Europe Silver (EBU) en décembre 2023, en remportant son combat contre l’espagnol Jhon Jader Obregon.

En novembre 2024, il accepte le défi lancé par Jaime Munguia, alors numéro 2 mondial de la catégorie super-moyen, alors qu’il évolue en poids moyen et qu’il est encore peu connu en France. Il créé la surprise par une victoire par KO contre Munguia le 14 décembre 2024 sur les terres de ce dernier, à Tijuana. Il remporte sa victoire grâce à sa maîtrise technique et à son sens de la tactique.